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  • : Le blog de Wings.of.hope
  • : Venez et apprenez l'histoire de mon peuple, les Wings, ainsi que la mienne.
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  • Wings.of.hope
  • Le blog de Wings.of.hope
  • 12/10/1919
  • Paris

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25 novembre 2007 7 25 /11 /novembre /2007 19:45

Une très jolie musique car je suis désolé, je n'ai pas eu le temps d'écrire le chapitre 15 de Wings.of.hope. J'espère l'écrire pour demain ou après-demain.
En attandant, pour me faire pardonner, voici une bien jolie musique tiré du film d'animation Jin Roh dont la bande originale fut composé par
Hajime Mizoguchi à qui nous devons également les musiques de Escaflowne, Macross Plus, Reincarnation.

Bonne écoute ^^


 

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18 novembre 2007 7 18 /11 /novembre /2007 11:45

 

 

 

Depuis que Carole est repartie, tout à l'heure, je réfléchis.

Je réfléchis et j'arrive à une impasse. Je ne trouve pas la conclusion de tout cela. Elle a réussi à faire naître en moi l'espoir d'être libéré, et en même temps, je n'arrive pas à être tranquille, je sens le coup fourré.

Il est vrai qu'elle avait l'air particulièrement sincère...

Mais... Hum...

Que faire ? Que penser ?

L'homme qu'ils avaient fait entrer dans ma cellule est toujours là. Il dort contre le mur. Je crois qu'il n'a plus vraiment peur de moi et nous discutons parfois. Il garde quand même un peu ses distances.

Ce silence, cette obscurité, cet ennui à longueur de temps rendent fou au bout d'un moment. Mais depuis que Carole m'a parlé, je n'arrive pas à m'empêcher de ressentir une petite excitation, l'espoir de sortir.

J'entends des bruits de pas qui approchent. La porte s'ouvre et Carole entre.

Elle a l'air bizarre. On dirait qu'elle est méfiante. Elle fait le moins de bruit possible, comme si elle se trouvait là où elle ne devrait pas.

Je me poste près des barreaux tandis qu'elle s'approche à pas de loup. Elle se met à me parler en chuchotant.

  • Ecoute-moi, j'ai parlé à un ami. Il m'a dit qu'il ne fallait surtout pas demander ta libération au maître. Il refuserait et me tuerait. La seule chose à faire est d'attendre qu'il y ait moins de Decays puis de te faire sortir rapidement et sans bruit. L'ami en question essayera d'occuper les quelques personnes qui seraient encore restées.

Elle pose sa main droite sur ma joue gauche, avec tendresse.

Je suis partagé entre l'envie de la repousser immédiatement et celui de la laisser tant elle a l'air sincère. Et puis elle prend des risques.

Je décide de rester simplement impassible.

Au bout de quelques secondes elle enlève sa main.

  • Et qu'adviendra-t-il de toi ? demandé-je
  • Je... serai tuée...
  • Alors, pars en même temps que moi et fuis quelque part.
  • Non, me dit-elle le plus calmement possible, je dois assumer pour deux raisons. La première est que tu me proposes de fuir quelque part, et je sais que tu ne voudras pas que je t'accompagne, or, vivre sans toi m'est impossible. La deuxième raison est qu'il est possible que nous soyons repérés. Je me battrai et me débattrai, ils seront occupés par moi, donc tu auras plus de chance de ne pas être rattrapé.

Pourquoi je n'arrive pas à la haïr ? Quelqu'un d'autre se ficherait peut-être de son sort et profiterait quand même de la situation. Mais je n'y arrive pas. Pourtant j'aimerais vraiment réussir à la détester, mais c'est plus fort que moi, et je sais d'avance les mots qui vont sortir de ma bouche, presque à contrecoeur :

  • Alors viens avec moi
  • T'accompagner ? dit-elle les yeux écarquillés et plein d'espoir
  • Oui, dis-je laconiquement.
  • Tu es sûr ? demande-t-elle les yeux plissés, comme si elle redoutait que je change d'avis.
  • Oui, dis-je en soupirant.
  • D'accord, répond-elle les larmes aux yeux. Merci infiniment.

De sa manche elle essuie des larmes.

  • Ecoute, il y a une expédition tout à l'heure, et il ne restera que peu de Decays. Nous devrons profiter de ce moment. Tiens-toi prêt. Ce sera d'ici une demi heure à une heure.
  • Une demi heure à une heure ? Si vite ?

Elle fait oui de la tête.

Mon coeur s'emballe et bat la chamade. Je ne m'attendais pas à sortir si vite.

Cette évasion me semble maintenant si proche, si réelle que je ressens une certaine excitation.

Je ne tiens plus en place.

Je suis de nouveau plein d'espoir. Et malgré Tendy que je n'oublierai jamais, que j'aime, et dont le souvenir me fera pleurer bien des fois, j'ai de nouveau envie d'aider les humains, d'accomplir ma mission. Et puis...

Aaaaaaaaaaaaaaahhhhhhhhhhhhhhh ! Je ressens d'un coup cette force qui tente de s'insinuer dans mon esprit, très violemment... et y parvient...

Je mets un genou à terre et me tient la tête. J'utilise toute mon énergie pour contrer leur maître, mais il est trop fort. Je le sens progresser au fur et à mesure. Lentement mais sûrement.

Je redresse la tête, et voit une Carole au sourire pervers.

Que faire ?

  • Décidément, Wings.of.hope, tu es le plus grand imbécile de tous les temps. Tu es aisément manipulable.

Elle rit à gorge déployée. Un rire sinistre.

Alors tout était faux...

Tout...

Je transpire à grosse gouttes. J'arrive maintenant à stopper la progression de la force, mais au prix d'un effort terrible. Combien de temps pourrais-je tenir ? Très peu.

Et il n'y a personne pour m'aider. Pas de Wings.of.tenderness.

  • Alors mon cher, comment vas-tu ?

Elle rit de plus belle.

  • Finalement tu n’auras jamais rien compris. Tu es trop pur, trop candide... le plus grand con de la terre. Tu nous as toi-même donné la solution, puisque tu disais que c'est le fait que tu n'avais plus d'espoir qui faisait que le maître n'avait pas d'emprise sur toi. Il suffisait donc de t'en redonner. Et comme un con, tu t'es fait avoir.

Je n'en peux plus...

  • Avant que tu ne changes de bord, laisse-moi t'expliquer certaines choses. Evidemment, tu ne t'en serais jamais rendu compte, mais tu es un Wings exceptionnel. Malgré ton jeune âge, tu accomplis ta mission remarquablement. Tu réussis, consciemment ou pas, à trouver le juste équilibre. A éviter ce fameux problème, chez vous les Wings, du trop ou trop peu. Tu réussis ta mission d'une manière parfaitement équilibrée, ce qui nous pose problème. Pas un problème à court terme, tu t'en doutes, mais à long terme. Un problème qui plus tard, sera insoluble car avec le temps, tu accompliras ta mission à grande échelle avec cet équilibre. Il fallait donc réagir. J'ai donc été envoyée pour saper ton point fort, l'espoir. Le maître m'avait enlevée momentanément mes ailes puis je t'ai séduit, te faisant croire que je t'aimais. Quel débile tu étais de croire que j’aurais pu t’aimer. Au moment où ton amour pour moi était à son paroxysme, nous avons organisé mon faux suicide pour profiter de ton désespoir et te changer. Mais tu étais fort, tu résistais tant bien que mal. Ensuite, nous n'avions pas prévu que la Source enverrait Wings.of.tenderness t'aider ; nous étions sûrs de réussir lorsque tu étais au commissariat, mais elle avait empêché ta transformation. Cela avait contrarié nos plans. Mais peu importe, le reste s’est déroulé comme prévu, et tu es à nous maintenant, ce n'est plus qu'une question de peu de temps.

Je n'en peux plus, je n'arrive plus à contrer le maître, et je le sens s'insinuer toujours plus profondément en moi.

Est-ce la fin ?

Je sens mes résistances s'amoindrir dangereusement. Je n'ai presque plus d'énergie.

C'est comme si je ne retenais mon corps que par un petit filament de conscience.

Je sens que je perds le contrôle de mon corps.

Je...

Wings.of.hope se lève.

Son regard a changé.

Tout a changé.

Il marche en direction de l'homme qui partage sa cellule. Celui-ci s'est réveillé et regarde le Wings avec terreur. Il tremble comme une feuille. Il est prostré contre le mur.

Sans hésitation, Wings.of.hope lui décoche une droite incroyable, si puissante qu'il lui brise presque toutes ses dents et sa mâchoire. Un fleuve de sang coule. Par "chance", l'homme perd tout de suite connaissance. Wings le maintient, et un second coup de poing pulvérise son nez en de nombreux morceaux et fait se cogner sa tête si fort contre le mur que son crâne éclate et éclabousse le mur de sang et de liquide céphalo-rachidien.

L'homme est mort mais il continue de le cogner avec une force inouïe. Ses poings sont recouverts de son sang et si son corps esquisse un horrible sourire sournoisement heureux, une larme perle sur sa joue.




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12 novembre 2007 1 12 /11 /novembre /2007 21:37

Carole entre de nouveau.

Je ne sais absolument pas combien de temps a passé depuis la dernière fois. Je n'ai plus la notion du temps.

Il fait toujours sombre ici.

Carole semble changée...

Mais... Mais c'est impossible ; elle est complètement guérie !!!

Même si je n'ai plus la notion du temps, il n'a pa pu se passer plus de quelques heures voir un jour ou deux.

Sa guérison n'est pas naturelle. C'est certain. Peut-être est-ce dû à leur maître.

Elle me sourit tendrement, ce qui achève de me rendre très suspicieux.

Elle ouvre la porte, entre, la referme puis s'approche délicatement de moi.

Je ne laisse rien apparaître mais je suis sur mes gardes. Jamais, au grand jamais, je ne lui ferai confiance.

Elle s'assied près de moi en me souriant toujours plus.

Je la regarde en biais.

Elle se tourne un peu vers moi et pose sa main gauche sur mon avant-bras gauche, et tout en gardant cet « amical » sourire, elle me dit :

- Je suis désolée. Je suis vraiment désolée pour tout ce qui s'est passé. Je t'ai toujours tellement aimé. Je sais que ce que j'ai fait est impardonnable, mais ça m'a rendue folle de voir que tu en aimais une autre. Je n'ai pas pu me contrôler et j'ai tout fait pour te récupérer ; même si j'ai compris à postériori que je n'avais pas le droit de faire ça. Me pardonneras-tu un jour ?

- Je te pardonnerai à condition que tu me ramènes Wings.of.tenderness...

- Mais c'est impossible...

Elle se met à sangloter sur mon épaule et me dit en pleurant qu'elle est désolée, qu'elle aurait voulu que rien ne se passe ainsi. Elle me dit aussi qu'elle m'aime, puis m'enlace.

Je dois avouer être un peu destabilisé. Elle paraît si sincère. Si elle ne l'est pas, quelle comédienne incroyable ! Mais peut-elle être sincère ?

Je ne pense pas... mais elle en a l'air. La seule chose dont je suis sûr, c'est qu'il n'y a pas d'ambiguité par rapport aux sentiments que je ressens pour elle ; je la deteste... bien que j'aie de plus en plus de mal à la détester tant elle joue bien la comédie.

En tout état de cause, je reste impassible, je l'espère en tout cas.

- Laisse-moi t'apaiser, me dit-elle.

Elle commence à m'embrasser dans le cou en remontant vers ma bouche.

- Faisons l'amour, comme avant.

Je la retiens par les épaules.

- Non, laisse-moi, je ne veux rien de toi.

- Je veux juste te faire du bien.

Elle pose sa main sur mon entre-jambes puis exerce une légère pression.

Je la repousse violemment.

- Je ne veux rien de toi, tu as tué celle que j'aimais. Laisse-moi tranquille. Va-t-en !

Elle se met à pleurer puis me dit au bout d'un moment :

- Laisse-moi te prouver que je t'aime, me dit-elle en sanglotant. Je vais essayer de te faire libérer. Si j'arrive à te faire sortir d'ici, me croiras-tu ?

Je ne répond pas.

- Je t'aime Wings.of.hope, je vais faire en sorte que tu puisses sortir. Je reviendrai te voir tout à l'heure.

Puis elle s'en va et me laisse dans la geôle.

Je réfléchis, je réflechis.

Il y a un truc qui me chiffonne mais je n'arrive pas à savoir quoi.

Comme disait Isaac Asimov, « c'est bizarre autant qu'étrange ».

Je pressens vraiment quelque chose, mais quoi ?

Elle est venue me dire qu'elle était désolée et qu'elle m'aime. Je l'ai repoussée, puis elle m'a dit qu'elle allait essayer de me faire libérer.

Cela pourrait sembler plausible, mais je n'y crois pas. On dirait qu'il y a un cheminement. Elle a dabord essayé de changer le fait que je la déteste, elle a voulu qu'on fasse l'amour, mais pourquoi ? Puis elle me redit qu'elle m'aime et finit par me dire qu'elle compte me libérer. Mais que cherche-t-elle ? On dirait qu'elle... essaye de me redonner de l'espoir...

Mais pourquoi ?

Et puis, quel espoir ? Ai-je quelque chose à espérer du fait de sortir d'ici ? Qu'est-ce que je ferai dehors ?

...

Dehors...

Je...

Je pourrai sentir les vêtements que portais Tendy... son doux parfum.

Penser à cela me noue les tripes.

Cela me ferait certainement pleurer, mais pourtant me ferait plaisir...

Oui, c'est la première chose que je ferai.

 




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4 novembre 2007 7 04 /11 /novembre /2007 09:53

Je me réveille.

Je ne sais depuis combien de temps ou de jours je suis inconscient.

Je suis dans une geôle. Sombre. Froide. Vide. Une odeur nauséabonde me titille le nez mais je n’arrive pas à reconnaître ce que c’est.

J'ai mal aux côtes et au ventre ; là où ils m'ont probablement frappé.

Aux reins aussi.

Je me redresse un peu et reste assis, adossé au mur. Mes côtes me brûlent, comme si j'en avais de brisées, mais peut-être pas. Devant moi se trouvent des barreaux, je suis donc enfermé. L'autre côté est vide, si ce n'est la porte sur la droite.

Je suis wings.of.hope, les ailes de l’espoir, mais je n’en ai plus aucun en moi. C’est fini. Plus jamais je ne pourrai aider qui que ce soit. Je manque tellement d’espoir que je n’arrive même pas à me mettre en colère. Je reste simplement prostré. Dailleurs c’est mieux ainsi, si jamais je me mettais en colère, plus rien ne pourrait jamais me retenir.

Je n’ai plus d’attache en ce monde. Je n’ai plus de raison de vivre.

Existe-t-il un mot plus fort que désespoir ?

Est-ce possible que je sois dans un état infiniment inverse à ma mission. J’étais censé redonner espoir aux humains. Peut-être y suis-je parvenu, au moins légèrement. Mais ce qui est sur, c’est que cela n’arrivera plus jamais.

Et ça ne me fait aucun effet.

J'entends une porte s'ouvrir.

Entre alors Carole et ses ailes noires, suivie d'un homme apeuré qui se met dans un coin. La decays, pour mon plus grand plaisir, a l'air bien amochée. Apparament j'ai réussi, comme je l'esperais, à lui casser l'os maxillaire, le nez et des dents. Elle est largement bandée, mais on voit quand même grâce à certains espaces mal bandés qu'elle est tuméfiée à l'extrème, ce qui déclenche en moi un sourire sournois.

Un deuxième decays, un colosse aux cheveux mi-longs et bruns, entre et se plante à ses côtés. Les deux me regardent de derriere les barreaux.

  • A cause de toi, et des blessures que tu lui as infligées, dit-il, Decays.of.hope ne va pas pouvoir parler pendant un moment. Elle me fait dire que tu as beaucoup de chance que le maître ne veut plus qu'on te touche pour l'instant, elle t'aurait tué dans les plus profondes souffrances imaginables. En tout cas, elle t'envoie un cadeau.

Il agrippe l'homme tétanisé, ouvre la porte de ma cellule, l'y jette et referme. L'homme se met le plus loin possible de moi. Le regard qu'il pose sur moi est emprunt d'une profonde angoisse.

  • Amuse-toi bien...

Je ne comprends pas très bien de prime abord ce qu'est ce cadeau, mais je ne réagis d'aucune manière.

Les deux decays me regardent, comme s'ils attendaient une réaction de ma part.

A ce moment je sens la force qui essayait de me faire faire du mal, tentant de s'introduire violemment dans mon esprit.

...

Un rictus se forme sur mon visage. Je comprend mieux leur cadeau. Ils espèrent que cette force réussira à me faire massacrer cet homme, car se faisant, je perdrais probablement mon contrôle pour toujours. C'est ça qu'ils cherchent ?

Mais ils vont être décus.

Je fixe les yeux noirs de Carole et lui dit : « Tant qu'il me restait un minimum d'espoir et de volonté, il était possible à cette force de s'insinuer en moi, au moins un peu, selon mon état d'esprit. Mais là, je n'ai plus aucun espoir ni aucune volonté quant à ce monde. Du coup, rien n'a d'emprise sur moi, pas même ton maître. »

Elle me regarde d'un air mauvais. Je les sens contrariés.

Ils s'en vont.

Je crois que je comprends quelque chose…

J’aimerais mourir…

Quelle autre alternative ?

Wings.of.tenderness est... Je n'arrive pas à le dire...

Elle était la meilleure chose qui me soit arrivé. Je l'aimais profondément, éperdument.

Pourquoi n'ai-je pas le droit d'être heureux ?

Pourquoi ?




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1 novembre 2007 4 01 /11 /novembre /2007 19:28

 

Halloween oblige, voici le dessin d'une jolie sorcière comme on aimerait en rencontrer plus souvent...



dessin2.2.JPG

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28 octobre 2007 7 28 /10 /octobre /2007 10:10

Je n'arrive pas à ouvrir les yeux. Je supose que malheuresement je ne suis pas mort.

Le produit qu'il m'ont injecté fait encore beaucoup effet, je n'arrive à contracter aucun muscle, et mes perceptions sensorielles sont quasi-inutilisabls. J'entends des voix, lointaines, mais d'une manière complètement inintelligible. Je sais juste qu'il y a entre autre une voix féminine. Mais je n'ai aucune idée des mots.

Je ressens une vague douleur, imprécise. Une douleur sur plusieurs parties de mon corps. Cela ne me fait presque pas mal à cause, où grâce au produit qu'ils m'ont injecté, mais je ne doute pas qu'une fois bien réveillé j'aurai mal. Ils ont du me frapper pendant mon « sommeil ». Très courageux...
Les Decays1.
 

Les humains, les Wings et...

En réalité il existe une autre race sur terre, une race rare : les Decays.

Ils sont encore moins nombreux que les Wings, mais ils sont terribles.

Eux ne sont là que pour la déchéance, le mal, la perversion des choses.
Nous, les Wings, devons faire très attention parce qu'ils s'en prenent soit à notre mission, en la sapant, soit à nous directement.

Entre eux et nous, ce n’est pas la lutte du bien contre le mal, pas de manichéïsme, car si eux représentent le mal, nous les Wings, représentons, non pas le bien mais l’équilibre. Les Wings ne sont créés (par la Source) que lorsque l’équilibre, dans un domaine, est trop perturbé, que ce soit lié au « trop » ou au « pas assez ». 

Toutefois, si on considère que la Source juge l’équilibre comme étant le bien…

Je n’avais jamais rencontré de Decays avant Carole. Il parait qu’il sont intelligents et sournois, une paire d’ailes noires comme l’ébène étant ce par quoi on les reconnaît.

Mais comment se fait-il que Carole soit une Decays ? Lorsque nous étions ensemble elle n'avait pas d'aile, ça j'en suis sur. Alors, soit elle l'est devenue après sa mort, mais comment ? Soit elle l'était déjà, mais avait pu me le cacher ; et dans ce cas, elle aurait été une sacrée commedienne car j'étais persuadé qu'elle m'aimait sincèrement.

J'ai l'impression de percevoir une odeur. Une odeur tellement légère que je ne peux même pas la qualifier de bonne ou de mauvaise.

En tout cas, s'ils ont la possibilité de nous cacher leurs ailes, peut-être en ai-je déjà rencontrés sans le savoir.

Je ne sais pas vraiment dans quelles circonstances les Decays sont créés, ni qui est leur créateur, mais leur nom est composé du nom de leur race et de leur fonction. Si un Decays devait être créé en vu d'altérer, de détruire l'espoir des humains, il se nommerait Decays.of.hope

Parfois je me demande quelles peuvent être leurs motivations, qu'est-ce que faire le mal leur apporte ? A moins que seul leur créateur en retire quelque chose.

Il paraît qu'on est toujours surpris lorsqu'on en voit un.

C'est vrai que j'ai été très surpris lorsque que j'ai vu Carole en tant que Decays.

Peut-être qu'ils ont vraiment la possibilité de rendre leur ailes invisibles. A moins que... mais oui... c'est... Ahhhhhhhhh ! Mais que m'arrive-t-il ? Une douleur horrible me prend à la tête d'un coup. Une douleur aigüe et fulgurante. C'est comme si... elle aspirait le... très peu d'energie que j'ai... comme si... je...




1 : decay = décrépitude, déchéance





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24 octobre 2007 3 24 /10 /octobre /2007 21:13

Aujourd'hui je publis un dessin que j'ai pas trop mal réussi. Je n'en publirai que rarement car il est très peu fréquent que j'en réussisse bien un, alors quand j'en réussis bien un, je suis content.

Qu'en pensez-vous ?



dessin32-copie-1.JPG

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21 octobre 2007 7 21 /10 /octobre /2007 11:33

Plusieurs semaines ont passé.

Wings.of.tenderness m'aime.

Je suis le plus heureux du monde.

Ces quelques semaines ont passé à une vitesse ahurissante, chaque chose en entrainant une autre, si vite, qu'aujourd'hui est le jour du mariage, de mon mariage, et je me trouve près du maire à attendre Tendy tandis que mon coeur bat la chamade. Je suis extrêmement nerveux.

Qu'est-ce que c'est allé vite !

Je suis habillé d'un beau costume noir, d'une chemise blanche et d'un noeud papillon. Bref, un marié classique.

Elle a quelques minutes de retard. Cela m'angoisse un peu mais je sais qu'il n'y a pas lieu de s'inquiéter. Disons que cela n'arrange pas mon stress.

Il y a plus d'invités que nous l'imaginions.

Nous nous trouvons dans une grande pièce rectangulaire. De la porte à l'estrade un chemin fait de pétales de fleurs de differentes couleurs se dessine.

Tendy apprécira.

De chaque côté de ce chemin se trouve un grand nombre de sièges dont un nombre non-négligeable est occupé. Elle est vraiment grande cette salle.

Le maire me fait la conversation, mais je n'écoute guère.

Puis une dame arrive rapidement, un grand sourire sur son visage, et annonce que la mariée est prête.

De la musique : j'entends la marche nuptiale de Mandelson.

Mon coeur n'en peut plus.

Enfin dans l'encadrement de la porte apparaît ma Tendy, ma merveilleuse Tendy. Elle porte une magnifique robe de mariée d'une blancheur virginale, un voile recouvrant son visage. Des demoiselles d'honeur tiennent la traîne. Elles marchent toutes d'un pas régulier, et l'approche de ma belle m'émeut.

Lorsqu'après trente secondes, elle arrive près de moi, je distingue parfaitement son visage malgré le voile. Elle est très émue mais arrive à me faire un doux sourire. Comme d'habitude, tout est douceur chez elle.

Elle s'accroche à mon regard comme à une bouée de sauvetage et je sens ses grand yeux bleus me crier qu'elle m'aime à la folie. J'espère qu'elle sait que je l'aime infiniment et que sans elle ma vie n'est plus.

Le maire fait son discours à base de félicitation...

En réalité, nous attendons avec impatience qu'il nous pose les fameuses questions auquelles nous répondrons : « oui, je le veux ».

Mais juste avant cela, il voulut plaisanter et dit :

  • Y a-t-il quelqu'un dans l'assistance qui s'oppose à ce mariage ?

Evidemment, nous n'attendions aucune réponse à cette question. Mais malheuresement, une voix de femme se fait entendre.

  • Oui, moi !

Nous nous tournons vers l'assistance, ébahis. L'assistance elle-même est tournée en direction de la porte. La femme qui a parlé est en dehors de la salle, presque pas visible. Puis elle entre entièremement, et là c'est la stupéfaction pour Tendy et moi. Le choc : elle a de grandes ailes noires (évidemment, seule celle que j'aime et moi pouvons les voir). Nous nous regardons, bouche bée, nous demandant qui elle peut bien être. De là où elle est on ne distingue pas vraiment son visage, bien qu'elle ait un air qui m'est familier.

  • Pour quelle raison vous opposez-vous à cette union ? Demande le maire.

Elle ne répond pas et s'approche. Je remarque qu'elle garde sa main droite derrière le dos, ça m'inquiète.

  • Qui êtes-vous ? demandai-je. Je la vois esquisser un sourrire.

  • Ne me reconnais-tu donc pas ?

Je manque défaillir. Sa voix ! Impossible !

Elle continue d'avancer puis enfin je la reconnais : Carole, celle que j'aimais avant mais qui s'était suicidée.

  • Impossible ! Tu es morte.

Tendy commence à comprendre ce qu'il se passe.

  • Apparamment pas autant que tu le pensais, dit Carole d'un sourire énigmatique.

  • Je sais que tu n'es pas Carole, et quand bien même tu le serais, cela ne changerait rien. J'aime Tendy plus que tout.

  • Oui mais elle, t'aime-t-elle également ?

  • Bien sur que je l'aime, répond Tendy avec fougue, à la folie.

Elles se regardent haineusement.

  • Et bien c'est ce qu'on va voir.

Carole ramène son bras droit qui tient une longue dague dont la lame est en cristal. Très pointue. Très acérée.

L'assistance est choquée et certaines femmes crient.

Je me place devant Tendy. Je ne retiendrai pas mes coups pour protéger celle que j'aime.

  • Hopy, laisse-moi me battre contre elle, me dit-elle. Je ne veux pas qu'il t'arrive quoi que ce soit. Je vais remettre cette folle à sa place.

  • Non, c'est à moi de te proteger...

Profitant de ma légère inattention, Carole se jette sur moi, dague en avant, comme pour m'embrocher et malheureusement, à cause de ma position légèrement déséquilibrée, je ne vais pas pouvoir esquiver son coup...

A ce moment, Tendy me tire en arrière et me sauve la vie.

Mais étrangement Carole n'arrête pas sa course, comme si elle avait prévu ce qui allait se passer, et plante entièrement sa dague dans l'estomac de Tendy.

Celle aux ailes noires recule vivement de quelques pas, tandis que je hurle en rattrapant Tendy dans sa chute.

Sa robe blanche est abondament maculée du précieux liquide de vie rouge. Du sang s'écoule également de sa bouche.

Je la serre fort dans mes bras.

  • Non, ne pars pas s'il te plait, dis-je les yeux mouillés. Je t'aime.

De ses yeux elle me répond qu'elle aussi elle m'aime. Et comme si elle ne voulait pas que je souffre, elle m'offre un précieux dernier sourire, puis s'éteint.

Ma tête tourne et des millions de choses se passent en moi. Des émotions diverses et extrêmes sont en moi, mais je comprends que je ne peux plus rien pour Tendy mon amour. Ma vie est brisée et je sens comme une cassure en moi.

Mais une chose est sûre, c'est que quoi qu'il m'arrive par la suite, quelles que soient les conséquences, je vais venger Tendy.

Je sens la rage m'envahir et je ne fais rien pour la contrôler.

Je pose un regard noir sur Carole qui me donne maintenant l'impression d'avoir peur de moi. Elle pousse un fort sifflement et quatre personnes dotées également d'ailes noires font leur apparition, sûrement pour la protéger. Je m'élance. Je sais qu'ils me tueront après mais je sais aussi que j'ai le temps de lui porter au moins un coup.

Elle ne s'attendait pas à me voir arriver près d'elle si vite et me regarde tétanisée, ses grands yeux noirs tremblants. Mon poing est déjà en arrière : « ça c'est pour Tendy », puis je contracte le plus fortement mes muscles et lui décoche une droite, dans sa face, tellement puissante que j'entends un craquement sinistre avant de la voir valdinguer trois mètres plus loin. Une énorme quantité de sang coule de différentes plaies ; j'ai du lui casser le nez, des dents et l'os maxillaire

Les quatres personnes aux ailes noires me tombent dessus, m'immobilise, et l'un sort une seringue puis m'injecte un produit.

Puis tout s'éteint.

...Tendy...




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17 octobre 2007 3 17 /10 /octobre /2007 18:00

"Je t'aime !"
Voila ce qu'elle m'a dit.
Le superlatif le plus puissant définissant mon bonheur ne serait qu'un euphémisme comparé à la réalité.
Mon amour pour elle est si grand, et mon émotion fut si intense que je n'ai pas pu lui répondre verbalement. 
Alors je lui ai répondu par le baiser le plus tendre qu'il soit possible de donner, ainsi qu'une douce étreinte...




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16 octobre 2007 2 16 /10 /octobre /2007 22:23

Pour aujourd'hui je vous propose une musique magnifique composée par la talentueuse Yôko Shimomura.
C'est l'Intro de Legend of mana. Yôko a réussi à composer un morceau court qui est comme en deux parties : la première est tout simplement très très très jolie et inspirée, tandis que la seconde est rythmé et belle.

Vraiment un très bon morceau.

Ecoutez-la assez fort et laissez faire votre imagination.


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